Le manque de sommeil accroît le risque de dépression chez les adolescents

Le manque de sommeil accroît le risque de dépression et de pensées suicidaires chez les adolescents, selon une étude de l’Université Columbia publiée vendredi aux Etats-Unis dans la revue Sleep.

Selon cette étude menée auprès de 15 659 collégiens et lycéens, le risque de dépression chez des adolescents qui vont se coucher habituellement après minuit est supérieur de 24 % à celui des enfants envoyés au lit avant 22 heures. Ceux qui dorment moins de cinq heures par nuit présentent un risque de dépression 71 % supérieur à ceux qui dorment sept heures. Les couche-tard sont en outre plus nombreux à avoir des idées suicidaires : 20 % de plus que chez les couche-tôt.

« Les résultats de cette étude apportent la preuve supplémentaire qu’un sommeil bref pourrait jouer un rôle dans l’analyse des causes de la dépression », écrivent les auteurs de l’étude dirigée par le professeur James Gangwisch, de l’université new-yorkaise.

« On pense communément que les adolescents ont moins besoin de dormir que les pré adolescents », relève le Dr Gangwisch. « Des études montrent pourtant que les adolescents pourraient bien avoir en fait besoin de davantage de sommeil ». Selon lui, il est fréquent que les adolescents ne se couchent pas assez tôt pour compenser le fait qu’ils commencent l’école plus tôt que les enfants. En moyenne, les adolescents de cette enquête dorment sept heures et cinquante-trois minutes par nuit, moins que les neuf heures recommandées à cet âge.
Le Monde.fr avec AFP | le

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